6/22/07

Le probleme avec l'aide internationale a l'Afrique: 1ere partie

[French translation of the original post in english]
Avez-vous déja pensé à ce que la couverture d’un magazine peut provoquer ? La dernière couverture de Vanity Fair avec le chanteur Bono et 21 personnalités du show-biz ont déclencher une vague de protestation sur internet, allant de l’indignation sur l’instrumentalisation de la pauvreté aux accusations de renforcer l’afro-pessimisme, et ces conséquences sur la fuite des cerveaux, l’investissement et ….l’aide. Justement, l’Afrique a-t-elle besoin de plus d’aide ?
Ou est-ce que la question n’est pas : quelle type d’aide pour quelle Afrique ? Est-ce que le nobelisé Mohamed Yunus n’a pas raison lorsqu’il dit que la « charité est la face cachée du mépris » ? Comment est-que l’aide peut avoir desservir le développement durable et paradoxalement produire les effets contraires à ces buts ?

Pour nous, c’est l’opinion publique, composée des contribuables qui financent l’aide internationale, des parrains d’associations caritatives et des citoyens-donateurs, qui doivent se doter d’une vision claire de la responsabilité : celle des dirigeants africains, des décideurs du G8, des institutions de Bretton Woods, des ONGs, des citoyens africains et leur propre responsabilité. Est-que Bono et ses amis peuvent et doivent aider dans ce sens ?

Part ONE

1. L’aide internationale : l’Afrique a-t-elle besoin de plus ?
1.1 La pauvreté en 2006 : mettons-nous d’accord. Les Nations Unies utilisent dans leur rapport sur le développement humain, l’indice de développement humain (IDH) afin de définir les éléments qui composent des conditions de vie décente. Brièvement, en 2006 , le rapport défini la pauvreté extrême par le fait de vivre sans eau ni accès aux infrastructures sanitaires de base avec moins de 2 dollars par jour.
2. Le rapport souligne 3 problemes majeurs en matière de lutte contre la pauvreté:
2.1 Très peu de pays en développement ont mis la priorité sur l’accès aux infrastructures de base, encore moins l’accès de leur population à l’eau ;
2.2 Deuxièmement, ce sont souvent les plus pauvres qui doivent payer le prix le plus élevé à l’eau et aux infrastructures sanitaires de base. Ceci révèle le délabrement des taudis dans lesquels ils vivent.
2.3 Enfin, la communauté internationale n’a pas réussi à (faire) traiter ce problème comme un thème central dans les partenariats de développement établis avec les pays bénéficiaires de leur aide.
Le rapport ajoute que ce qui sous-tend ces trois problèmes, c’est l’absence de voix politique des pauvres lorsqu’il s’agit de faire valoir leurs droits d’accès aux infrastructures sanitaires et à l’eau.

3. Aide internationale à l’Afrique: échec…et mat? : Ce dernier défi, l’échec de la communauté internationale à combattre la pauvreté a été très vivement critiquée, bien avant que Bono n’alerte l’opinion sur la persistance des poches d’extrême pauvreté. Parmi les critiques les plus virulentes, on trouve celle de Graham Hancock, auteur des “Nababs de la pauvreté » en 1989. Il écrit (p190 ) : “l’insupportable vérité est que, la plupart du temps, la plupart des gens pauvres dans la plupart des pays pauvres ne reçoivent pas, de près ou de loin, l’aide de quelque façon que ce soit: que cette aide soit effective ou pas, augmentée ou diminuée, n’affecte donc pas la façon dont les pauvres mènent leur vie quotidienne. Il ne reste pas grand-chose des flux financiers de multi milliards de dollars après leur passage à travers le filtre des biens d’équipement surfacturés, souvent inutiles, achetés par obligation contractuelle dans les pays donateurs, puis à travers la trappe des poches profondes des centaines de milliers d’experts internationaux et du personnel des agences de développement, puis un troisième écrémage par des agents de commission malhonnêtes, et volés par des ministres et des présidents corrompus. Ce qui reste est souvent utilisé de façon retors, irresponsable ou irréfléchie par ceux qui sont au pouvoir, qui en général n’ont pas le mandat politique des pauvres, qui ne les consulte pas et qui sont de toute façon indifférents à leur sort »

4. Non pas que Hancock soit une autorité absolue dans le débat sur l’aide, mais ces commentaires reflètent la lassitude des contribuables occidentaux dans leur contribution au financement de l’aide internationale, une aide dont ils ne voient pas la fin, ni les résultats tangibles. La très récente plainte déposée par une NGO française contre les présidents Bongo du Gabon et Sassou N’Guesso du Congo illustrent cette exaspération . Si cette allégation est averée, alors l’aide internationale aura contribué à financer l’acquisition des hotels particuliers de quartiers résidentiels parisiens pour l’usage personnel des deux présidents. La liste de tels méfaits n’est malheureusement exhaustive.

5. La recherche d’alternatives aux abus évoqués a bénéficié aux ONGs, lorsque le citoyen donateur aie le sentiment que son argent arrive dans des mains plus sûrs, et surtout, qu’il atteigne son but. Mais, là encore, les ONGs dont la force de frappe est atomisée, souffrent de manque de ressources, d’absence de poids politique pour obtenir le soutien gouvernemental et international.

Faut-il arrêter l’aide internationale ? (fin partie 1)

Update: Jen Brea has a great and comprehensive post on this issue that illustrates all sides of the issue:
" When aid builds infrastructure—roads, railways, power plants, electric grids—it makes it cheaper for farmers to bring their crops to market, medicine to get where it is needed without spoiling, labor to flow where the jobs are [...] This is why China’s seduction of Africa has been so complete. China believes Africa is a huge economic opportunity and deals with Africa like a business partner. The Chinese see Africans the way many would like to see themselves. if we really want to help, why not ask Africans, not their governments, how they perceive the challenges before them, the dreams they have for the future, and the resources they think they need to realize them? [...] (a Nairobi-based IT entrepreneur Segeni said) "It doesn't matter how the West portrays us,"It's up to Africans to tell their own stories to each other and to the world. That's the only way anything will ever change."
" Quand l'aide construit des infrastructures tel que des routes, des centrales et des reseaux electriques, cela permet aux fermiers d'emmener leurs produits aux marches, aux medicaments d'arriver la ou il faut sans etre perime et a l'emploi de parvenir la ou on en a besoin [...] C'est pourquoi la Chine est aussi attirante pour l'Afrique. La chine percoit l'Afrique comme un lieu d'investissement et traite l'Afrique comme un partenaire economique. La chine voit l'Afrique de la maniere dont les africains aimeraient etre percus. Si nous voulons vraiment les aider, pourquoi ne pas demander aux Africains eux-memes et non leurs gouvernements comment ils percoivent les challenges a venir et comment les affronter ?" ( Un entrepreneur de Nairobi affirme )" La maniere dont l'occident nous percoit importe peu. C'est aux afriquains d'ecrire leurs histoires et de le dire au monde. C'est la seule maniere pour que les choses changent"

20 comments:

  1. Laisse faire la traduction ni mon français ni mon anglais ne rattrapera ma médiocrité en analyses socio-démo-écono-blblabl-critique...
    OT OT OT Merci pour le MM post !! OT OT OT

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  2. Faut-il arrêter l’aide internationale ? Non, il faut s'entraider, et c'est dans l'interret des pays du nord. Maintenant, il y a aider et aider, je dirais comme beaucoup qu'il faut changer la façon d'aider ... 40 ans d'aide peuvent servir de leçon à propos de la gérance des aides. je suis de l'Avis de Ngozi quand elle dis qu'il faut plus d'investissement pour créer des l'empois et redonner la dignité a chaque Africain ... l'etape la plus importante pour qu'un jour on ne parle plus d'aide.

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  3. JOgany: français, anglais, mety daholo. Tsara fa tohizo...:)

    Hjk, nous sommes d'accord, mais penses-tu que c'est ce message (plus d'investissement moins de donations) que des personalités comme Bono doivent relayer auprès de la communauté? Ou faut-il comme le préconisent les bloggeurs Soblogue, Zuckerman et Black looks, arguant de son imposture, qu'il se taise à jamais?

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  4. Hummm, je me reveille a peine et je me rends compte que certains ne dorment jamais :D.
    Le Madagascar roundup sur Global Voices est due. Le theme du moment semble tout trouve :). Si vous avez connaissance de billets recents que je n'aurai pas lu et qui parlent d'aide internationale, faites signe :).

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  5. Dormir? C'est quoi ce mot?
    tu es dingue...

    Voici un site TRES malgache de Jentilisa, si tu as le temps de le parcourir tu auras des sujets très d'actualité revisités par ce cher collègue bloggueur (qui est venu au Tana Miblaogy)

    bizzz

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  6. Bono n'a pas le choix a mon avis il a envie de continuer mais son idée de départ est obsolete. En 2005 il a gagné un TED prize et son voeux étais qu'on se tourne vers l'Afrique. ça c'est fait , et je penses qu'il a accompli sa mission ... en 2007, il ne peu pas changer de discour et "dire plus d'investisement" (ce qu'il faut d'après beaucoup) car ce n'était pas son discour de départ ... quoi que ... en tout cas, si il change de discous il perdra en credibilité. c'est pour ça qu'il persiste mais je penses qu'il vaut mieux qu'il se range maintenant :)Bono reste quand même un bon ambassadeur :)

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  7. @Hjk,
    "investissement au lieu d'aide". Tout a fait d'accord, Hjk. Mais helas, investissement signifie un retour a l'investissement sur le long terme. Et helas, certains aspects du developpement comme l'education, l'environnement ou la sante ne seront sans doute jamais rentables directement pour les investiseurs. A propos de Bono, ce qui est bizarre, c'est qu'il etait le pionnier de "fair trade not aid" avant et il semble qu'il aie change sa vision recemment, dommage.
    @Jogany,
    je suis son blog de pres mais mon malgache approximatif me fait hesiter a traduire ces posts. What a shame :(

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  8. Anonymous5:46 PM

    Il m'apparaît regrettable que toute la problématique de l'aide à l'Afrique - comme aux états hors d'Afrique - se limite à une approche en termes financiers et statistiques seulement. Or les hommes, avec leurs comportements spécifiques adaptés à leurs environnements respectifs, sont bien différents ici et là. Dés lors, des mesures qui peuvent être positives en un lieu ne le seront pas dans un autre.

    L'intégration de la composante comportementale, si essentielle, est systématiquement oubliée.

    Permettez-moi de signaler un blog qui précisément, sur la base de l'expérience de terrain, s'efforce par différents articles de revoir la globalité de ce problème en suggérant des solutions nouvelles. On peut se référer à l'un articles, par exemple à "Vu d'Afrique" sous http://politic.blog4ever.com/blog/lirarticle-73993-193007.html

    Mais il et souhaitable de prendre connaissance de l'ensemble des article pour avoir une vue claire et complète des propositions émises.

    Et merci pour votre intéressant site.

    Robert Z.
    http://politic.blog4ever.com/blog/index-73993.html

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  9. @ Robert,
    la specificite de chaque pays est certainement primordial a l'efficacite de l'aide mais c'est une variable difficile a integrer en pratique.
    je suis curieux de voir les solutions que vous proposez sur votre site.
    Merci d'etre intervenu.

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  10. Tout a fait d'accord avec toi, je pense que les trois secteurs que tu viens de mentionner , notement l'education, l'environnement,la santé ne font pas partie de l'investissement rentable. Ce qui fait (et c'est tout a fait logique) qu'ils doivent être gérer par les Africain/cytoyens eux même :) je pense que nous avons assez de médecin (mais c'est mon humble avis). J'enttend souvent dire "zay zao navita fianara be nefa mpitondra taxi". Puisqu'on parle de personnes eduquées et d'education, on dois le faire nous même car il s'agit d'inculquer nos vrai valeur gasy et ne peut pas le confier aux investisseurs etrangers.Quant à la nature ... c'est tout simplement notre environnement et personne va le faire a notre place ... :)

    L'idée développé par Ngozi etait la suivante: Quand une famille a suffisament de revenue, il pourra payer, non seulement l'education des enfants mais aussi avoir un peu d'argent q'il reservera pour sa santé, et même ses loisir ... simple a dire, et je suis sure et certain que tout les pays en voie de developpement y ont surement pensé un jour, mais la difuculté se trouve sur la dévaluation de notre monnaie. Si on decide d'augmenter le Salaire (pouvoir d'achat), on aura encore une infation car il y aura trop de cache en circulation. Tous nos presidents on un jour voulu augmenter le salaire pour faire plaisir au gens le 26 juin en fesant marcher la plache a billet et regade ou on en est aujourd'hui.


    Et c'est le vrai problème a resoudre "le pouvoir d'Achat" ... à moins qu'on paye un pertie du salaire en nature :p

    Théorie economique adaladala: l'Etat se concentre sur les trois secteurs que tu mentionnes. au lieu de payer un gros salaire pour le medecin ou les profs, on garde le salaire actuelle mais on leur offre une maison de leur rêve au choix et une voiture si il faut (logan), la fabrication des ses maisons créeront des emploies dans tout le secteur de l'immobilier (via a investisseur)et l'état empochera les TAXES (sur le revenue via création d'emploie mais aussi sur les produits fini) l'Etat se chargera ensuite de l'ammortissement de la maison avec l'argent qui était supposer augmenter le salaire et les taxes payerons nos dettes et les fonctionnaires qui gèreront ça.

    Inciter aux expats qualifié à rentrer, par exemple leur proposer le confort qu'ils cherchent a l'etranger dès leur arrivé (exemple , une Logan et une maison par famille, je sais que ce n'est pas le luxe mais c'est un debut)et dialoguer avec eux.


    Arreter avec les nouveaux billets et la planche (a billet) et faciliter l'accès au biens de consommation par des coopération avec les Entreprises locaux. Personne n'est plus credible que l'Etat et un Etat même dit pauvre a toujour de l'argent.

    Si ça peut marcher ça serait bien mais mes propos reste Utopiques, je sais qu'il y a d'autre paramètre qu'il faut prendre en compte du genre la corruption :)

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  11. @Hjk,
    OK, je te suis. En augmentant le pouvoir d'achat moyen en poussant les secteurs rentables, on pourra indirectement prendre en charge les secteurs moins rentables. Le probleme arrive quand le reinvestissement de ce gain dans des depenses tel que l'education ou autres ne se fait pas....Je pense qu'il faut forcer ces secteurs moins porteurs a essayer d'etre aussi rentables en proposant des services d'une qualite telle que les autres secteurs porteurs voudront le faire fructifier.
    Un partenariat agressif entre l'education (ou la sante) et l'industrie me semble essentiel a l' accomplissement d'un developpement homogene.
    I am not too sure if that made sense because I may have had one too many beers :)

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  12. J'ai assisté mercredi passé à la projection du film Mahaleo produit par Paes/Rajaonarivelo. Ce film montrait le Percussioniste du groupe, Charle qui oeuvre dans une ONG à Mada pour le développement en zone rurale et périurbaine, animer un atelier en plein-air le jour du marché.

    A la question des attentes des Habitants j'ai été agréablement surpris de la lucidité des réponses citées dans l'ordre de priorité : accès à l'eau potable et maitrîse de l'irrigation pour une autosuffisance alimentaire :)

    Comme toute société, les sociétés africaines sont à "plusieurs vitesses" et chaque "tranche" a ses attentes propres, pour certains c'est le pouvoir d'achat ... mais pour d'autres c'est encore plus basique ... simplement de pouvoir s'approvisionner à une source d'eau potable et de manger à sa faim.

    Simplement tirer une société vers le haut en favorisant ceux qui sont déjà aisé risque simplement d'agrandir le gouffre entre les plus riches et les extremement pauvres [cas de l'Argentine et du Brésil], il faudrait mettre au point un modèle de développement harmonieux et synchronisé afin rectifier le constat au 2.2
    > ce sont souvent les plus pauvres qui doivent payer le prix le plus élevé à l’eau et aux infrastructures sanitaires de base ...

    L'exemple Suisse me vient à l'esprit, au nom de la solidarité nationale les régions industrialisées [Zürich, Genève, Bâle] aident à financer le développement des régions périphériques.

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  13. Coucou To,
    Ton commentaire arrive a point nomme car je viens d'ajouter un "update" ou la question est: " quelle est la priorite pour les personnes sur le terrain ?"
    http://jenbrea.typepad.com/africabeat/2007/06/africans-to-bon.html
    L'homogenisation d'un develloppement a differente vitesse est un challenge difficile a resoudre. Une indemnite de taxe pour toutes entreprises qui contribue directement a aider a resoudre le probleme d'eau potable pourrait etre une solution.

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  14. J'adhère à ta proposition, d'un autre côté un fois les infrastructures créées, le passage en main publique de la gestion de ces ressources est d'une importance primordiale.

    Et si l'argent devait passer en main du pouvoir avant que la réalisation du projet ne voit le jour, une des idées serait d'éviter de "noyer" les ressources financières dans le budget général de l'état.

    Par exemple, consacrer le produit de l'exportation de l'eau du fleuve Mananara aux pays du golf persique aux problèmes exclusifs de l'accès l'eau potable à Mada, ou les taxes pétroliers aux routes, ou les taxes aéroportuaires à l'aviation ... que pour une clarté accrue du retour sur investissement et une gestion transparente ;) ce qui rend le système de péage un des moins mauvais c'est le principe de l'utilisateur payeur.

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  15. This topic is going to be our summer blockbuster right??

    Tiens personne est encore venu rapporter la Bonne Parole de la MAP sur M/car. Je me demandais juste ou nous en étions...histoire de parler de faits un peu plus contemporains

    mais bon tant mieux hein moi j'en sais toujours rien

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  16. @To,
    Ce systeme de peage avec le principe "utilisateur-payeur" me seduit enormement :).
    J'ajouterai meme une agence d'audit locale et independante qui superviserait que le systeme de peage soit respecte.
    Pour en revenir a l'homogenisation du developpement, il y a un besoin flagrant pour une evaluation en "temps reel" (instantanee) du gouffre entre les classes dans une communaute donnee (entreprise, fokotany...). Un indice de qualite de vie qui serait mise a jour mensuellement et disponible au public.
    Cette info pourrait ( sigh) inciter un plus grand engagement des entreprises employant ces personnes a rectifier les injustices flagrantes.
    En zone rurale, le fokotany serait en charge d'identifier le pole economique le plus proche responsable du maintien d'un niveau de vie stable des fermiers.
    @Jo,
    The thing is, we all wish that we would not have to talk about this topic so much. Yet, things just seem to always move at a snail pace (if they move at all)....that's why a Brangelina interlude is always a welcome sight :D.

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  17. well I have no Brangelina news toD but there is something I am sure of.... IT'S FRIDAY !! and tomorrow is saturday and so on....

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  18. And my friday OT of the day:
    after cheetah vs hippos, here comes
    "buffalos vs lions vs crocodiles":
    http://youtube.com/watch?v=LU8DDYz68kM
    in my next life, I want to be that buffalo's son, so that I can say: "my dad got attacked by lions, then dragged into a river by a crocodile then pulled by lions again when my family came to my rescue..." and it would all be true :D

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  19. you have no idea how excited we were after your video !! I want to be a buffalo too...at 2min45 i was starting to scream for help (yes i must be looking kinda crazy...) but then i saw the video still has 6 min left so i felt relieved...wow ...a great day at work has ended !


    lol

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  20. Anonymous9:16 AM

    Oi, achei teu blog pelo google tá bem interessante gostei desse post. Quando der dá uma passada pelo meu blog, é sobre camisetas personalizadas, mostra passo a passo como criar uma camiseta personalizada bem maneira. Até mais.

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