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Un retour sur ce qui s'est passé en Malgache, Francais et Anglais.
Mais en lisant cette depeche hier sur le credit rating Malgache qui plonge, il n' y a aucun doute que cette semaine passé aura été devastatrice non seulement dans l'immédiat mais sur les prochaines années a venir.
Expliquation de Randiana, aka ketablaogy, et confirmé indépendemment par TNR, sur l'impact de l'annonce que le credit rating de Madagascar est passé de stable a négatif:
Le credit rating permet aux investisseurs étrangers de calibrer leur approche sur un pays dont ils ne maîtrisent pas les incertitudes (risque politique, risque commercial, risque juridique). Si une agence de credit rating (S&P, Fitch) font ce travail en amont, ils peuvent proposer de financer des investissements en demandant un taux d'intérêt ou de rentabilité en rapport avec le risque annoncé. Le taux d'intérêt/rentabilité est fonction du risque perçu ou déclaré. Plus le risque est élevé, plus le taux d'intérêt/rentabilité exigé augmente, moins un pays pauvre peut accéder aux financements en question.
Or le financement de projets, dans une économie de plus en plus urbaine, c'est la clé de la création d'emplois, source de richesse n°1 pour un travailleur des agglomérations urbaines. On a vu que la nouvelle forme de pauvreté, c'était la misère urbaine dans lequel l'individu devient totalement vulnérable aux changements de conditions économiques.
Dans le cas malgache, la source de richesse dans les campagnes est également problématique puisque les terres deviennent chères (note: pour certains pays) (cas Daewoo), et les coûts de production (engrais, machines, main d'œuvre raréfiée) s'envolent, sauf pour peut être pour l'essence qui a valsé avec les extrêmes.
Sans stabilité des revenus, offerte par la création d'emplois et l'investissement, les populations en situation précaire peuvent plonger du jour au lendemain vers une pauvreté absolue. Le lien entre GDP et IDH n'est pas mécanique, mais le premier est une condition nécessaire, bien qu'insuffisante au deuxième.
Ceci ne touchant meme pas à l'impact deja important sur le stress quotidien des Malgaches ( cost of living, safety etc...).
Un shot de vodka s'impose...
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