Cette information pour le moins suspicieuse (la lecture de Camus en vancances semble etre un coup d'intox pour masquer son manque d'intellect) a inspire une les meilleures notes d'humour sur la tele americaine:
Traduction: "L'etranger de Camus est un classique qui raconte les aventures d'un homme occidental qui tue un arabe sans raison apparente puis meurt sans aucun remords....Pourquoi ce livre l'inspire autant, je ne suis pas trop sur. (sourire sarcastique)..."
C'est a cause de sketch de ce genre que je pense que les Etas-Unis arrivent a survivre le desastre permanent qu'est leur president. Ils doivent une fiere chandelle au Daily Show et Jon Stewart.
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Ah ouais, j'ai entendu cette "info" à la radio sur France INfos avant hier.
ReplyDeleteBon, y a du progrès pour l'ami Bush :)
Y a un passage mémorable dans Farhenheit 9/11 de Michael Moore sur le président. C'est lorsqu'il apprend que deux avions se sont écrasés sur les tours et qu'il reste à écouter la poésie des enfants dans l'école maternelle.
HI-LA-RANT.
Bon, je peux bien rigoler, mais très franchement, je ne sais pas si je ferais beaucoup mieux à sa place :-(
salut vola,
ReplyDeletecette "info" est d'autant plus douteuse que "L'etranger" se lit "vite" qui si on lit un passage sur 4 ;). Ce passage dans Farhenheit 911 est effectivement inimaginable: ce silence qui dure et qui dure est assourdisant :). Ca me fait passer a ton post ou l'on se retrouve a un marriage a cote de personnes avec lesquelles on a strictement rien a dire...le cerveau se braque sur l'absence de son.
Comme notre ami n'a eu aucune action positive depuis maintenant au moins 4 ans (Katrina, Iraq, ect..) Je suis persuade que tu ferais au moins aussi bien que lui a sa place.
Y a qd même des moments un peu "chauds" dans l'étranger qui donneraient p-e l'envie à des garçons pas fondus de littérature de le lire :)
ReplyDeleteComment j'en ai bouffé de l'"Etranger" de Camus... Lecture obligatoire en 3eme, je me rappelle très bien du début 11 ans après mdr:
"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier. Je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'hôpital" Mère décédée. Enterrement demain. COndoléances". Cela ne veut rien dire, c'était peut-être hier."
Tu m'étonnes qu'un début pareil, çà ne donne pas très envie de lire la suite...
Gniiiii, la sénilité me guette, une googlisation rapide me montre que c'était pas tout à fait ça le début. Mais j'y étais presque, na ! :)
ReplyDeletePour en revenir au sujet initial, ici aussi on a ce qu'il faut en hommes politiques supers avisés ;)
moi j'y ai echappe a la lecture forcee de "l'etranger". J'aimerai pretendre de l'avoir quand meme lu jusqu'au bout mais je me suis arrete a la 2eme page. La "peste" etait au menu des lectures obligatoire en 3eme. Et on s'etonne que le % de depression chez les jeunes ados montent en fleche ;) serieusement, je pense que camus devrait attendre la 1ere mais ce n'est que mon humble opinion...
ReplyDeletePeut-être devrait-il lire, après "L'étranger", "La Peste" du même auteur, qui après les origines de l'existantialisme, forge le courant de l'Absurde (de l'existence...) même... Bush, et c'est dommage de prendre un aussi triste exemple, en est malheureusement une bonne illustration.. La dérision fait vivre. :)
ReplyDeleteJe m'éloigne un peu mais, j'ai adhéré à ce courant de l'Absurde à l'adolescence, pour finir par en faire mon essence: celui d'en profiter à fond et de rechercher l'équilibre. Paradoxale, ça me convient aussi :)
>tattum, les grands esprits se rencontrent ;), on a parle de la peste en simultanee ou presque...je m'avance un peu pour "grands" esprits sans doute :).
ReplyDeleteDes vertus de la derision (l'etape precedent l'absurde), j'adhere totalement: on peut tracer a la prise de soi-meme trop au serieux la presque totalite des maux de cette terre.
“Laugh at yourself and at life. Not in the spirit of derision or whining self-pity, but as a remedy, a miracle drug, that will ease your pain, cure your depression, and help you to put in perspective that seemingly terrible defeat and worry with laughter at your predicaments, thus freeing your mind to think clearly toward the solution that is certain to come. Never take yourself too seriously.”
Og Mandino quotes (American Essayist and Psychologist, 1923-1996)